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Patras

Dans la région de l’Achale ou poussent des millions de pieds de tomates et d’excellentes vignes, la troisième ville de Grèce (140 000 hab.), après Athènes et Thessalonique, est aussi la capitale du Péloponnèse.

Après la bataiIle d’Actium, l’empereur Auguste fonda ici une colonie, qui favorisa l’activite du port. Au 1er siècle la tradition veut quel’apôtre Andre soit mort martyr à Patras, ou ses reliques;Sont encore venerèes. En 1205, la viIle devint le siege d’une impottante baronnie et d’un archevêche latin; elle fut occupee par les Venitiens. Rebâtie sur un plan en damier au XIX siècle après qu’elle a été incendiee par les Turcs, Patras est aujourd’hui une ville industrielle en pleine expansion et un port actif. Son carnaval est repute. Patras n’est pas faite pour y séjourner; on ne fait qu’y passer, soit parce qu’on arrive en bateau d’Italie, soit parce qu’on veut gagner le nord de la Grèce sans aller jusqu!à Corinthe. Aussi en attendant quelques heures un bateau, un train, un car ou un avion, nous vous suggérons de gagner par la rue Haghios Nikolaos la forteresse construite par les Francs, les Vénitiens et les Turcs, sur l’emplacement de l’acropole antique. Prenez en descendant la rue Haghios Georgios pour voir les restes de l’odéon romain. Revenez vers le port par les places Georgiou et Olgas, ou les nombreux cafés invitent à une halte.Si vous avez encore un peu de temps, rendez-vous jusqu’à la cathédrale Haghios Andréas, inaugurée en 1979. But d’un grand pèlerinage le 30 novembre, elle conserve plusieurs reliques insignes de saint André: son chef dans une châsse d’or, offert en 1964 par le Vatican, et un reliquaire de sa croix qui, jusqu’en 1980, se trouvait à Marseille.Vous pourrez aussi déguster du vin dans les caves Achaia Clauss.

RENSEIGNEMENTS UTILES

Code téléphonique: 061.

Office du tourisme: Iron Polytehniou, Glyfada, tel. : 420-304.

Aéroport: tél.: (0693) 23-160.

Consulat de Belgique: place Amalia, tél.: 32.32.44.

Ferries: pour les Îles Ioniennes, et surtout pour l’Italie. Bac à Rio pour Andirio, traversée en 20 min, de 6h à 23h.

Gare routière: bus pour Athènes (3h30) toutes les heures; pour loannina, Thessalonique (9h30), Killini, Kalamata, Pirgos, Tripoli, et Methoni.

Gare ferroviaire: rue Othonos Amalias, tel. : 273-694; trains pour Athènes (4h), Kalamata, Olympie (2h30), et Pirgos.

Police touristique: 40, rue Othonos Amalias, tél.: 220-902.

AUX ENVIRONS

A 7 Km au nord-est, Rio est le point de passage obligé pour se rendre en Grèce centrale. Près de l’embarcadère, le château de Morée, face à celui de .Roumélie, surveillait l’entrée du golfe de Corinthe, large ici de 2 km. Construit par le sultan Bajazet II, il fut renforcé au XVIII siècle par les Vénitiens, puis par les Turcs.Du bastion, belle vue.

A 50 Km à l’est sur la route de Corinthe, on découvre les gorges du Vouraikos grâce à un pittoresque chemin de fer à crémaillère qui part de la gare de Diakofto. Il passe le long et au-dessus du torrent qui a creusé ces gorges fantastiques. Il s’arrête à Kato Zahlorou d’ou l’on peut entreprendre une : excursion pédestre (l h 30) jusqu’au monastère de Mega Spileo, «la grande grotte». De ce monastère, fondé au VIII siècle on a une vue superbe par temps clair. Les bâtiments modernes, reconstruits après l’incendie de 1934, sont plaqués contre une falaise verticale. Dans l’église qui ouvre sur la grotte, on voit encore une icône miraculeuse découverte au Moyen Age par une bergère. Le train monte jusqu’au village de Kalavrita (700 m d’altitude), «les belles sources », dominé par les montagnes et les restes d’une forteresse franque du XIII siècle On peut venir aussi par la magnifique route qui part de Trapeza sur la côte.